Test Peugeot 308 SW 1.6L Vti 120 Premium

29 Mars 2014

L’une des références des berlines compactes Européennes a vu sa gamme s’agrandir : une déclinaison Coupé Cabriolet, et le break dit Station Wagon. On retrouve donc sans surprise une 308 avec un sac à dos, du poids en plus, mais de la place en plus, avec toujours la même sensation de bien-être à l’intérieur.

Test Peugeot 308 SW 1.6L Vti 120 Premium

El vagón de la muerta

Soit on aime, soit on n’aime pas, mais il est vrai que ce break est bien imposant, avec une poupe pour le moins originale, massive, et toujours ces passages de roues coupés à la serpe. Le profil est néanmoins élancé et prend naissance de ces – énormes – optiques qui occupent la moitié du capot. On notera que les assemblages de carrosseries sont soignés, et un par choc avant proéminant un peu « souple » au toucher, il est d’ailleurs impressionnant de voir le vide qu’il y a entre la grille de calandre et le radiateur. Le toit panoramique et les barres de toit alu donnent un sacré cachet, mais des jantes de 18 pouces rehausseraient le style. Certains ne vont pas le choisir pour son style racé et sa finesse de dessin, mais plutôt pour son gabarit rassurant.

Intérieur

La bonne surprise : de l’espace, des bonnes finitions, du plastique moussé, des touchers agréables. On note ne bonne montée en gamme par rapport à la 307. Le tableau de bord est parfaitement lisible, avec des beaux compteurs à aiguilles comme on aime bien, cerclés de chrome. La console centrale est vraiment inclinée – ce qui procure une impression de robustesse -, assez ergonomique et bien dessinée, en plastique dur mais assemblée avec soin. L’assise est bonne et confortable, le maintien digne d’une berline dynamique, on peut envisager de long trajet sans encombre, idem pour les banquettes arrière modulables à souhait, avec petites tablettes et portes gobelets, avec des sièges indépendants détachables d’un simple cop de sangle (Il est vrai que la première fois c’est moins drôle, mais après 2 manipulations tout va bien), qui permettent d’obtenir un volume de chargement assez bon, de quoi mettre un frigo couché et quelques sacs (1836 L max.). Le toit panoramique qui va jusqu’au coffre et ce sur toute la largeur, procure une luminosité et un bien être incroyable dès les premiers rayons de soleil de printemps.

VTi-ste

Pour les pros-essence, Le Vti est un réel bijou (à distribution par chaine), en termes de douceur de fonctionnement, de souplesse et de silence ; un peu de douceur dans ce monde de mazout ! Certes, 120 ch et 160 Nm n’en font pas un foudre de guerre en terme de relance, mais les parcours en ville et départementales sont un réel régal, surtout avec cette boite très bien étagée. Sur autoroute, elle y arrive, mais il est vrai que les presque 1 tonne 500 kg se font sentir, doubler un camion en montée demandera de titiller le levier de vitesse, et de monter à 6000tr/mins (avec toujours un bruit très agréable et mélodieux pour un 4 pattes), il n’est pas non plus des plus silencieux sur autoroute à 130km/h, mais vraiment pas gênant, pas de grondement ni de vibration. Elle met vraiment de bonne humeur au rythme de balade, mais son gabarit est assez long à appréhender, le porte à faux avant gêne pour les manœuvres : le pare-chocs avant se verra raboté du dessous assez souvent. Délicat dans les rues étroites et avec des trottoirs hauts, mais agréable sur route et autoroute, on a l’impression d’exister, du moins presque autant qu’un bon SUV. Le comportement, made in Peugeot, à savoir une direction précise, un châssis équilibré malgré quelques mouvements de caisse sur le train arrière dus au sur poids de la version SW, mais rien de réellement notable. Ça vire à plat dans les ronds-points, ça freine bien, c’est prévenant, une bonne auto en somme ! Du point de vue de la consommation, essence atmo oblige, comptez de 7 à 8 L/100kms en cycle mixte, 9,5 L/100kms en vile, avec une autonomie réelle de 650 Kms en mode autoroute un peu chargé.

Pour conclure

Si vous êtes à la recherche d’une bonne voiture, très spacieuse et confortable, silencieuse et souple, sans recherche de performances pures, elle est faite pour vous. Au ralenti, vous gouterez presque aux joies du silence d’une hybride électrique. D’occasion avec peu de kilomètres au compteur (- de 40 000 Kms) pour moins de 14 000 euros en version restylée.

Val

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